Sélectivité alimentaire sévère : quand consulter une diététicienne pédiatrique ?
Sélectivité alimentaire sévère : signes, conséquences et solutions. Découvrez quand consulter une diététicienne pédiatrique pour accompagner votre enfant.
Margot Vire
9/1/20253 min read


Comment accompagner son enfant au quotidien ?
Refus persistant des morceaux au moment de la diversification (au-delà de 18–24 mois).
Difficulté à accepter les changements de textures.
Réactions vives (haut-le-cœur, pleurs, régurgitations) devant certains aliments.
Je suis Margot Vire, diététicienne-nutritionniste, spécialisée dans la relation à l’alimentation, les troubles du comportement alimentaire, l’obésité, la santé de la femme et la pédiatrie.
👉 Cabinets : Hôpital Américain de Paris – Avenue de la Grande Armée Paris 17e – Avenue de Dunkerque Paris 10e – Ora Santé Levallois-Perret – Pont de Neuilly.
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Qu’est-ce que la sélectivité alimentaire ?
Comment reconnaître une sélectivité alimentaire sévère ?
Signes précoces chez le bébé
Signes chez le jeune enfant
Différencier sélectivité et opposition normale
Quelles conséquences possibles sur la santé ?
Quels professionnels consulter ?
FAQ
Quand faut-il s’alerter et agir rapidement ?
Créer un climat apaisé autour du repas
Jeux et stimulations sensorielles
Adapter l’alimentation
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La sélectivité alimentaire désigne une alimentation très restreinte, centrée sur quelques aliments que l’enfant accepte, avec un rejet massif de la nouveauté.
👉 Elle est à différencier de la néophobie alimentaire (phase normale entre 18 mois et 6 ans, où l’enfant refuse de goûter des aliments nouveaux). La néophobie est passagère, alors que la sélectivité sévère persiste et entraîne des répercussions sur la santé et la vie quotidienne.
Prévalence : la sélectivité touche de nombreux enfants. Si la plupart traversent une phase transitoire, certains développent une sélectivité sévère durable, notamment en lien avec un trouble de l’oralité ou un trouble du spectre de l’autisme (TSA).
Répertoire alimentaire très limité (moins de 15–20 aliments consommés régulièrement).
Refus de groupes entiers d’aliments (fruits, légumes, viandes…).
Crises, vomissements ou angoisse face à la présentation d’un nouvel aliment.
Opposition classique 12–18 mois : l’enfant dit “non”, teste les limites, mais accepte globalement de se nourrir.
Sélectivité sévère : refus persistant, intense, qui impacte la santé, l’équilibre alimentaire ou la vie sociale.
Carences nutritionnelles : manque de fer, calcium, fibres, vitamines.
Retard ou stagnation de croissance si les apports énergétiques sont insuffisants.
Troubles digestifs : constipation, douleurs abdominales liées à une alimentation pauvre en fibres.
Impact psychologique et familial : repas sources de stress, isolement à la cantine ou lors d’invitations, culpabilité des parents.
Le pédiatre : pour surveiller la croissance et éliminer toute cause médicale.
L’orthophoniste spécialisée en motricité oro-faciale : si un trouble de l’oralité est associé.
Le diététicien-nutritionniste pédiatrique : pour prévenir les carences, adapter l’alimentation et proposer des stratégies progressives.
Travail pluridisciplinaire : parfois en lien avec un psychologue ou une équipe spécialisée, notamment dans le cadre d’un TSA.
Bannir le forçage, les menaces ou le chantage.
Favoriser la convivialité, partager les repas en famille.
Valoriser chaque petit progrès, même minime.
Proposer des activités ludiques pour explorer odeurs, textures et couleurs.
Manipuler les aliments (pâtes, semoule, purées colorées).
Jeux d’imitation (dînette, cuisine miniature).
Respecter les textures que l’enfant tolère, puis progresser par étapes.
Introduire progressivement de petits morceaux dans des plats appréciés.
Enrichir les plats pour couvrir les besoins nutritionnels avec peu d’aliments.
Varier les présentations (formes, couleurs, découpes) pour stimuler la curiosité.
Cassure de la courbe de croissance ou amaigrissement.
Alimentation réduite à très peu d’aliments (moins de 10–15 régulièrement).
Refus alimentaire persistant malgré les adaptations.
Forte anxiété ou comportements douloureux autour des repas.
👉 Dans ces cas, il est recommandé de consulter rapidement une diététicienne pédiatrique pour éviter l’aggravation et mettre en place un accompagnement adapté.
Quelle est la différence entre néophobie alimentaire et sélectivité sévère ?
La néophobie est une phase normale et passagère, la sélectivité sévère est persistante et impacte la santé.Mon enfant ne mange qu’une dizaine d’aliments, est-ce inquiétant ?
Oui, un répertoire inférieur à 15–20 aliments est un signe de sélectivité sévère. Une prise en charge est recommandée.Est-ce que la sélectivité disparaît avec l’âge ?
La sélectivité classique s’atténue, mais la sélectivité sévère persiste souvent sans accompagnement.Quel rôle joue le diététicien pédiatrique ?
Il évalue les risques de carences, propose des adaptations alimentaires et accompagne les familles dans l’élargissement progressif du répertoire alimentaire.
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